Pain-killer

Because this time I'm done. I'm not willing to bend and to force myself to fit in a place I don't like. So I guess this is a good bye, forever.

Never talked about you here. Never let myself do that because no matter what, you were still ... you.

But it's just too much. Hearing you complain again and again about your career. Like nothing else matters. Like it's the most important thing in the world. And what about us? I came for US. Whenever I call, I just feel like it's never the right time. Whenever you call? You NEVER. If by miracle I get a hold of you, all you have to say is "everything's ok, nothing special to tell". Do you even realise that if I didn't have surgery this summer, we wouldn't have seen each other for one whole year .... And yes, we only live one hour apart. I hate you. I love you so much it hurts like _hell.

This is us

Et encore une fois tu as ce que tu veux, au détriment des autres. Et encore une fois tu trouves le moyen de te mettre en avant en rabaissant les autres. Tellement agréable de parler avec toi ...

Mais tu crois quoi en fait? tu crois vraiment que t'es pas stressante et frustrante toi? Que j'entends pas les p*tain de remarques que tu fais toute la journée au moindre truc que je mange? Que je vois pas ton regard suspicieux qui me suit quand je vais à la cuisine prendre un verre d'EAU? Que je suis pas au courant que ya des choses que je ne dois pas manger? Que je ne suis pas au courant que je prends du poids? Et tes leçons de morale à 2 balles là, à me dire que c'est pas si dur toi, tu as bien arrêté de manger du réglisse. WAAAAAAAAAAH COMMENT T'ES TROP FOOORTE. Félicitations tu te prives d'une chose. Moi je dois me priver de tout. T'as raison c'est tellement comparable. Merci mais j'ai pas besoin de ta culpabilité ni de ton dégout, les miens prennent assez de place comme ça.

La décision est prise, je ne reviendrais pas en arrière.

Adieu de loin

Adieu de tout mon cœur

Bon bah voilà. Un de mes plus gros projet tombe à l'eau, plus ou moins définitivement. Je ne partirais pas à l'étranger et mon année ici risque donc d'être prolongée au lieu d'être temporaire comme je le pensais. Du coup un nouveau projet qui s'impose, ou peut-être simplement un rêve, un espoir fou.

Un Jour?

une petite idée qui trotte dans ma tête

qui se concrétise et se précise chaque jour

avec, je l'espère, son joli sourire à la clé

rien qu'un petit instant de bonheur

qui n'y changera pas grand chose

mais qui permet au moins de garder espoir

Tout se passait bien, presque plus de peurs, pas de chute, des réussites et même des victoires en concours. Et du jour au lendemain, sans aucune raison, cette passion qui devient une angoisse, dévorante. Et chaque jour c'est la même chose, j'y vais la peur au ventre, un boule dans la gorge. Et chaque jour est identique, tout se passe bien, de quoi me rassurer. Et pourtant la fois suivante, ça recommence. A n'y rien comprendre. Si mon seul loisir devient une peur, alors qu'est-ce qu'il me reste?

Louloute toute belle <3

C'était ça au départ ce blog. Un exutoire, pour pouvoir crier ce qui ne va pas, pour pouvoir exorciser tous les problèmes. Et là jme rends compte que j'ai encore tout gardé pour moi, pour changer. Alors forcément c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ce soir c'était le soir de trop, le mot de trop, le reproche de trop.

Ces fichues maladies. Dures à vivre au quotidien, tout ça mixé au boulot. C'est pas facile en ce moment, donc forcément jme venge sur la bouffe. Du coup jsuis obèse, j'aggrave mon problème d'insuline et forcément la douleur qui augmente, mois après mois. Et puis on peut rajouter la carence en fer, qui traine depuis mars dernier. Qui me fatigue comme jamais je ne l'ai été, qui m'affaiblie au point d'avoir des crampes aux jambes quand j'appuie sur l'embrayage plus de 2 secondes. Les migraines qui ont commencé ya quelques semaines et qui sont omniprésentes depuis, ça c'est nouveau, j'avais jamais eu. Et pour compenser tout ça, cette fatigue, le cerveau qui cogite sur le boulot, le stress; j'ai cédé à ce que je m'étais toujours refusé: les somnifères. Et encore une connerie de plus que j'ingère. Ma mère l'a appris ce soir. Du coup en plus de me faire la morale pour aller voir l'endrocrino pour l'insuline (alors que c'est une fois par an et que la dernière visite remonte à avril, donc clairement, j'ai le temps), j'ai aussi eu droit à la morale pour la bouffe, pour les somnifères, pour le boulot, pour mes factures. Globalement pour ma vie toute entière. C'est pas comme si ça me faisait plaisir de vivre comme ça, d'être aussi mal. Mais je fais ce que je peux, dans l'urgence pour palier aux symptomes avoir de devenir complètement folle. Même si je sais que c'est pas une vraie solution sur le long terme, mais ça me permet au moins de tenir en attendant. J'aimerai tellement que les problèmes ça soit comme ces fleurs avec lesquelles on jouait quand on était petits. Tu souffles un grand coup dessus, et tout s'envole, comme par magie.

Comme une sensation bizarre. D'un tout qui s'écroule, autour de moi. Un dernier espoir infime qui disparait. C'est surement bête de ma part mais je pensais au moins qu'ils réagiraient [S&M]. Et en fait non, ils s'en foutent, comme ils se sont toujours foutus de ma vie après tout. Je ne sais même pas pourquoi ça me surprend encore. Quand à lui, AD, je ne sais plus. Comment j'ai pu en supporter autant de sa part? Pourquoi je garde quelqu'un comme ça dans mon entourage? Quelqu'un pour qui je suis tjs disponible quand IL en a besoin, mais qui n'est jamais là pour moi. Ni même pour me raconter ses propres bons moments. C'est dingue de se rendre compte qu'en fait, c'est assez représentatif de mon entourage. Etre toujours là, pour écouter les autres. Et sortir tous les jours, un sourire collé au visage, comme si de rien n'était. Comme si moi non plus je n'avais pas de mauvais moments. Est-ce qu'ils croient réellement que leurs problèmes représentent toute ma vie? Et au fur et à mesure je me rends compte que je me tais, de plus en plus. Que je laisse couler. Pas que j'ai perdu mon caractère, simplement mon envie de me battre. Parce que je n'en vois plus l'intérêt, de dépenser autant d'énergie dans le vent. Comme si soudain, plus rien ne pouvais me mettre en colère. Comme si j'avais perdu mes principes, ma volonté dans d'autres batailles. Je suis lassée de tout ça, j'ai simplement envie de passer inaperçue, au milieu de la foule. Me taire et avancer, survivre et prétendre de vivre. Qu'on me foute la paix, pour que ma vie se passe sans conflits, sans remous. J'en ai marre de perdre un morceau de moi à chaque dispute, à chaque regret, à chaque déception. Ca serait tellement plus simple de ne plus s'attacher, d'être insensible, comme elle me voit. Et elle, je n'ai même plus la force de lui dire à quel point elle me gonfle? A quel point elle me déprime, elle pompe mon oxygène, mon énergie.